L'actrice coréenne Shin Hye Sun pose pour Elle

Shin Hye Sun pour Elle Korea : chic dans les rues de L.A.

Shin Hye Sun nous en met plein la vue avec un photoshoot urbain ultra-chic et se confie sur les doutes qui ont émaillé son parcours d’actrice dans le numéro de novembre 2018 de Elle Korea.

Le drama Thirty But Seventeen s’est achevé avec succès le 18 septembre dernier sur la chaîne SBS, offrant à la talentueuse Shin Hye Sun le meilleur rôle de sa carrière, Pour revenir sur cette expérience et plus globalement sur son ascension, l’actrice a fait l’aller-retour aux États-Unis avec l’équipe de Elle Korea et nous offre au passage un très beau photoshoot. On l’y découvre rayonnante dans les rues de Los Angeles, mettant sa classe naturelle au service de tenues d’automne aux couleurs éclatantes. De ces tenues élégantes, on retient tout particulièrement son sublime trench-coat en daim Burberry (ci-dessous), et son sac turquoise à poignées imprimées Vivienne Westwood.

A propos de Thirty But Seventeen et Woo Seori

Quand la journaliste lui demande comment elle passe son temps libre après un tournage, Shin Hye Sun répond simplement qu’elle se repose chez elle, ou qu’elle recharge ses batteries en partant en voyage, comme pendant cette interview. Elle précise néanmoins avoir toujours eu du mal jusque là à profiter de ses vacances d’une manière générale. C’est seulement depuis qu’elle s’est embarquée dans Thirty But Seventeen qu’elle a eu l’impression de pouvoir enfin se détendre, sans s’inquiéter pour le lendemain.

Au sujet de Woo Seori, l’héroïne de Thirty But Seventeen, l’actrice raconte que chaque scène du drama était difficile à jouer, mais qu’elle s’est beaucoup amusée. Plus que sur l’âge mental du personnage, elle s’est concentrée sur son côté lumineux et innocent, qui la distingue des autres personnes. Le rôle lui a permis d’explorer un grand nombre d’expressions faciales et corporelles différentes, et ainsi de montrer au public de nouvelles facettes de son jeu d’actrice.

Lorsque la journaliste la complimente sur ses scènes de larmes, Shin Hye Sun confie avoir toujours eu du mal à jouer ce genre de scène. C’était d’ailleurs pour elle un sujet de stress, notamment sur My Golden Life où elle devait pleurer du premier au dernier épisode (et il y en a 50 !).

Les choses ont heureusement été différentes sur Thirty But Seventeen, grâce à la bonne ambiance qui régnait sur le plateau. Non seulement elle n’a eu aucun mal à pleurer, mais elle va plus loin en affirmant que ces scènes de larmes lui ont permis de se libérer d’une pression. Les vertus thérapeutiques de Thirty But Seventeen ne s’arrêtent donc pas aux personnages !

Un besoin d’exorciser le passé

La carrière de Shin Hye Sun est au plus haut actuellement, avec deux premiers rôles dans des dramas à succès, et des prix d’interprétation aux KBS Drama Awards et aux APAN STAR AWARDS pour My Golden Life. Pourtant, s’il est une chose qui frappe  à la lecture de cette interview, c’est de constater à quel point elle semble encore hantée par ses échecs passés et sa longue période de vaches maigres.

En tant qu’actrice, elle dit avoir toujours eu besoin d’une bonne alchimie avec ses partenaires pour donner le meilleur d’elle-même. Ironiquement, c’est aussi pour cette raison qu’elle a raté tant d’auditions, un cercle vicieux qu’elle a ressenti comme une injustice à l’époque.

Elle avoue même avoir craint en recevant son premier prix d’interprétation pour My Golden Life que cette précieuse énergie disparaisse si elle se réjouissait trop ! Vous pouvez à ce titre voir ici le discours touchant qu’elle a donné aux KBS Drama Awards 2017, en version sous-titrée anglais.

Durant l’interview, Shin Hye Sun rend au passage hommage à sa mère qui l’a toujours soutenue, même quand personne ne l’encourageait.

Shin Hye Sun à l’école des manhwa

Sur une note plus joyeuse, un autre point se révèle particulièrement intéressant dans cette interview : sa passion de Shin Hye Sun pour les manhwa et la façon dont elle connecte celle-ci à son métier d’actrice.

Elle revient à ce propos sur la fameuse scène du Chocopie de l’épisode 2 de Thirty But Seventeen, quand Gong Woojin (Yang Sejong) s’assoit par erreur sur le gâteau que Seori a posé sur un banc, au grand dam de celle-ci. Pour jouer cette scène comique, Shin Hye Sun a tenté l’expérience de faire partir les traits de son visage dans des lignes obliques, telle un personnage de manhwa. Peut-on être plus cool que cela ?

Shin Hye Sun dans l’épisode 2 de Thirty But Seventeen (SBS, 2018)

Ce n’est pas tout. Selon Shin Hye Sun, les manhwa représentent une excellente école pour un acteur. En fonction des situations dans lesquelles les personnages sont plongés, ils expriment clairement leurs sentiments, de toutes les façons imaginables, ce qui permet au spectateur de suivre la ligne émotionnelle de l’œuvre.  Pour elle, les acteurs font exactement la même chose. Si elle n’était pas actrice, elle pense qu’elle serait probablement devenue dessinatrice de manhwa. Elle révèle d’ailleurs avoir écrit des histoires et dessiné des BD dans un cahier jusqu’au collège.

Enfin, dernier point, amusant celui-ci : Shin Hye Sun prend les grandes décisions de sa carrière aux toilettes ! C’est en ce haut lieu qu’elle se plonge dans de profondes réflexions et s’interroge sur ses prochains rôles. Elle va jusqu’à dire qu’il s’agit pour elle d’un lieu de travail, où elle écrit parfois.

Pour conclure l’interview, la journaliste souligne que l’amertume de la vingtaine est peut-être un mal pour un bien, puisqu’elle voit clair aujourd’hui dans cette période difficile. Shin Hye Sun semble enfin aborder l’avenir avec confiance et c’est sur cette note positive que s’achève l’entretien.

L’actualité de Shin Hye Sun ne s’arrête pas là puisque nous la retrouverons le 27 novembre prochain sur SBS dans la mini-série Hymn of Death, aux côtés de Lee Jong Suk. Dans cette romance tragique en six épisodes, Shin Hye Sun interprétera le rôle de Yoon Shim Deok, la première soprano professionnelle de Corée. Sorti dans les années 20, son album « Death Song » est considéré comme le point de départ de la musique pop coréenne.

Caroline Leroy

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