L‘acteur coréen surdoué se dévoile en mode portrait à travers une interview vérité pour le numéro de novembre 2018 de Harper’s Bazaar Korea. L’ensemble est illlustré par des clichés saisissants qui mettent en valeur son incroyable beauté.
Yang Sejong fait son retour dans les pages du prestigieux magazine Harper’s Bazaar Korea à l’occasion de son numéro de novembre 2018, soit presque un an après son superbe photoshoot automnal dans les rues de Berlin. La séance photos a été tournée sur trois jours au début du mois d’octobre, dans le décor de Bali en Indonésie. L’entretien semble s’être déroulé aux alentours du 10, soit trois semaines environ après la fin de la série TV Still 17.
Les photos de Yang Sejong sont magnifiques. Le thème en est « Amazing grace », comme le suggère le flacon de parfum qu’il tient dans la main. Les portraits en gros plan mettent en valeur la pureté et la sensualité des traits de son visage. Mais il révèle aussi sa classe naturelle à travers un splendide cliché en pied sur lequel on le voit vêtu d’un manteau long à motifs chevrons Kimseoryong. Le journaliste précise pourtant en préambule avoir été surpris par la simplicité de l’acteur, qu’il a d’abord rencontré sans maquillage.
Yang Sejong, acteur passionné
Dans le portrait que je lui avais consacré en février 2018, j’avais écrit que le prodige de Duel était un acteur de l’extrême. Cette impression personnelle est largement confirmée par l’intéressé dans cette interview. « Avec moi, c’est tout ou rien », déclare-t-il dès le début, avant d’admettre que son côté « extrême » peut lui poser des problèmes, même dans ses relations avec les gens.
Le journaliste note qu’il est très perspicace et qu’il agit rapidement. Yang Sejong confirme qu’il pense avoir l’œil pour évaluer immédiatement une atmosphère. Il explique que cette aptitude remonte à ses années d’études. Etant de nature sociable, il aimait passer du temps avec les gens en général, notamment en salle de sport. C’est à cette occasion qu’il s’est mis à étudier les différentes façons de communiquer.
Il raconte qu’il avait tendance à passer du temps avec ses camarades et ses professeurs. Il a ensuite développé la même attitude sur les tournages, et ce dès Romantic Doctor, Teacher Kim (avec Han Suk Gyu et Yoo Yeon Seok notamment, ndla).
Plus que tout, Yang Sejong insiste sur l’importance de ses bonnes relations avec les seniors dans son parcours. Et ce, depuis qu’il est gamin et qu’il a soudain délaissé le taekwondo pour se consacrer à une carrière d’acteur. Il explique qu’il se sent protégé et béni par ses sunbaenim jusqu’à aujourd’hui. A propos de son talent, il se fait cependant nettement moins fervent.
Modestie et sincérité
Le journaliste mentionne le fait que ses scènes en gros plan sont impressionnantes, expliquant qu’il parvient à transmettre une multitude de sentiments à travers son seul regard. Il va jusqu’à lui dire qu’on le surnomme « l’artisan du mélodrame ». Yang Sejong réplique alors immédiatement : « J’aimerais qu’on ne raconte pas ce genre de chose ». Selon lui, ce résultat est à mettre au crédit du réalisateur et du directeur photo, ainsi que des actrices Seo Hyun Jin et Shin Hye Sun, sur Temperature of Love et Thirty But Seventeen respectivement. Sa modestie n’est pas feinte.
Il réitère sa reconnaissance aux réalisateurs qui sont venus le chercher « malgré [ses] lacunes ». Lee Jong Jae de Duel, Nam Geon de Temperature of Love et Jo Soo Won de Still 17 ont effectivement tous dû le convaincre d’accepter de jouer dans leurs dramas.
Quand le journaliste pointe son aisance à changer d’expression d’une prise à l’autre pendant le photoshoot, il reconnaît que c’est là l’avantage d’être acteur. Il s’arrange ainsi pour faciliter au maximum le travail des photographes. De même, il ne contredit pas le journaliste qui souligne qu’il possède des bases extrêmement solides dans son art.
En tant qu’acteur, le plus important pour Yang Sejong est d’être sincère avec les autres – il s’agit d’un principe que lui a enseigné Jung Jae Young sur le tournage de Duel. Plutôt que sur l’élocution, il se focalise sur les points essentiels qui caractérisent ses personnages.
Il décrit ensuite par le menu ses fascinants rituels d’acteur : la location d’un studio où il s’isole de ses proches pendant des mois, les répétitions devant le miroir entouré de bougies, son choix d’un parfum et d’une incantation différente pour chaque personnage… Il explique qu’il n’est pas encore capable de s’immerger dans un rôle sans tout cela, comme le font les acteurs vétérans.
La pression du succès
Homme stressé devant l’éternel, Yang Sejong avoue par ailleurs être extrêmement nerveux quand il se débute un nouveau projet, et ajoute que peu de gens s’en doutent. Il dit se détendre généralement en marchant ou en écoutant de la musique. Avec les contrats qui s’accumulent (dramas, mais aussi publicités, ndla), un poids pèse en effet sur ses épaules. Il ressent cette pression jusque dans ses relations avec ses seniors qu’il chérit beaucoup. Il raconte par conséquent veiller à tout moment à ce que ceux-ci ne manquent de rien sur le plateau.
Yang Sejong se sent accablé et reconnaissant à la fois. Avec ces nouvelles responsabilités, l’insouciance de sa vie étudiante parait loin. Comme dans ses interviews après Temperature of love, il exprime des regrets quant à cette époque joyeuse où il passait des nuits blanches à répéter avec ses amis.
Il est néanmoins décevant que le journaliste n’ait posé aucune question sur Still 17, étant donné qu’il s’agit d’une interview post-drama. En attendant, l’entretien s’achève sur une bonne résolution. Yang Se Jong avoue que ses amis lui ont reproché d’avoir « moins d’amour dans [son] cœur » aujourd’hui, ce qui semble l’avoir affecté. Il explique être tellement immergé dans ses rôles qu’il a du mal à s’occuper des autres une fois les dramas terminés. Il est d’autre part de plus en plus occupé au quotidien, en dehors des tournages.
A ce titre, on peut s’interroger sur la déclaration qu’il nous réserve s’il remporte un prix d’interprétation pour Still 17, après les retentissants « Je veux devenir quelqu’un d’honnête ! » (SBS Drama Awards), « Je vais travailler dur ! » (Baeksang Awards) et « Je veux devenir quelqu’un de bien ! » (APAN STAR AWARDS)… Fighting !
Caroline Leroy