Lee Joon-Gi en 7 rôles inoubliables

par Caroline & Elodie Leroy

Quels sont les meilleurs rôles de Lee Joon Gi ? Retour sur les personnages marquants qui ont jalonné la carrière de l’acteur de Flower of Evil.

A 38 ans, Lee Joon Gi a fait beaucoup de chemin depuis qu’il a été propulsé vers le succès, en 2005, avec le film The King and the Clown. Il s’est imposé au fil des années comme un acteur de premier plan dans les séries coréennes, mais aussi comme l’une des stars d’action majeures de Corée du Sud. Son dernier drama en date, le thriller Flower of Evil, dont la diffusion s’est achevée le 23 septembre 2020, lui a valu les commentaires extrêmement enthousiastes de la critique comme du public.

Du clown Gong Gil dans The King and the Clown au prince Wang So dans Moon Lovers: Scarlet Heart Ryeo, en passant par Iljimae/Yong-i dans Iljimae, Lee Joon Gi est aussi de ces rares acteurs qui peuvent s’enorgueillir d’avoir plusieurs rôles iconiques à leur actif. Nous vous proposons de retracer son parcours à travers ses rôles les plus mémorables.

Gong Gil : le saltimbanque tragique

Film : The King and the Clown
Sorti dans les salles coréennes le 29 décembre 2005.

Chef-d’œuvre réalisé par Lee Jun-Ik, The King and the Clown est le film qui a fait sortir de l’ombre Lee Joon Gi. Il y interprète un jeune clown dans une troupe itinérante, pris dans un tourbillon politique et un quatuor amoureux impliquant le roi Yonsan, au XXIVème siècle.

Gong Gil (Lee Joon Gi)

Comme il l’expliquera quelques années plus tard dans ses interviews, il entend parler par hasard de l’audition de The King and the Clown alors qu’il se trouve dans un café. A l’époque, il a déjà tourné deux petits rôles dans deux films, Hotel Venus et Flying Boys. Cependant, il enchaîne les petits boulots et les auditions ratées, au point d’envisager de laisser tomber son rêve de devenir acteur (source : The Guru Show, interview du 29-04-2009). Déterminé, il se présente donc au casting de The King and The Clown en multipliant les acrobaties et décroche le rôle. La suite, on la connaît.

Réalisé en 2005 avec un budget modeste et sans tête d’affiche, The King and the Clown attire plus de 12 millions de spectateurs en Corée et s’affirme alors comme le plus gros succès au box-office de l’histoire. Du jour au lendemain, Lee Joon Gi devient l’homme dont tout le monde parle.

Gong-Gil

Avec son visage angélique, Gong Gil est l’agneau innocent et fragile dont la beauté fait tourner la tête des hommes de pouvoir. A commencer par le roi, qui s’entiche de lui au point de délaisser sa favorite. Dans ce rôle sulfureux, Lee Joon Gi livre une composition d’acteur étourdissante. Gong Gil extériorise beaucoup d’émotions tout au long de l’histoire, mais il dégage aussi une délicatesse tragique qui participe à son pouvoir de fascination.

Pour l’aider dans son travail de composition, Lee Jun Ik emploie des méthodes radicales. Sur le tournage, il l’isole des membres de l’équipe pour le mettre dans l’état d’esprit de Gong Gil, qui se retrouve seul avec un roi qui sombre dans la folie. En dehors du tournage, le cinéaste emmène l’acteur dans des bars pour transgenres, afin qu’il s’imprègne de l’attitude corporelle et des regards de ces personnes. Le rôle a également nécessité une préparation physique rigoureuse pour les scènes d’acrobatie.

The King and the Clown (2005)

A l’époque, il est rarissime d’entendre parler d’homosexualité dans le cinéma coréen et The King and the Clown vient bousculer un énorme tabou. Entouré d’un parfum de scandale, le personnage de Gong Gil fascine et enflamme le public, notamment féminin. Lee Joon Gi devient alors le centre d’un phénomène de société. Il est le tout premier « flower boy » en Corée. Par coïncidence, ce succès intervient en même temps que celui du drama My Girl, dans lequel il tient un second rôle.

Quinze ans plus tard, The King and the Clown n’a pas pris une ride et reste toujours aussi bouleversant. Quant à Lee Joon Gi, il a réussi à se détacher de Gong Gil aux yeux du public et à devenir un acteur de premier plan. Il semble cependant vouer un certain attachement à ce rôle, comme en témoigne sa photo d’identité sur son compte Instagram.

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Lee Soo Hyun : l’espion romantique

Drama : Time Between Dog and Wolf
Diffusé sur MBC entre le 18 juillet et le 6 septembre 2007.

En 2006, Lee Joon Gi peine à renouveler l’image de joli garçon efféminé qui lui colle à la peau depuis le rôle de Gong Gil dans le film-phénomène The King and the Clown. Le film Fly, Daddy, Fly, sorti à mi-année, et dans lequel il interprète un jeune délinquant qui devient le coach sportif d’un quadra perturbé, ne convainc en effet ni la critique, ni le public.

Au même moment, Joon Gi obtient pour la première fois de sa carrière un premier rôle dans un drama : il s’agit de Time Between Dog and Wolf, dirigé par Kim Jin Min.

Dans cette série ambitieuse au scénario retors, dont une partie se déroule en Thaïlande, il interprète Lee Soo Hyun, un jeune agent de la NIS qui infiltre un gang mafieux sous le nom de K afin de venger la mort de sa mère. Après un terrible accident, Soo Hyun perd la mémoire et en vient à se prendre réellement pour ce personnage factice.

Bien que l’équipe bénéficie – chose rare – d’une année entière pour se préparer au tournage, ce personnage à multiples facettes représente un véritable challenge pour Joon Gi, d’autant que contrairement à ses co-stars Jung Kyung Ho et Nam Sang Mi, il ne possède comme expérience du format du drama qu’un second rôle en 2005 dans My Girl. Certains journalistes émettent en outre des doutes quant à la capacité du jeune casting principal à s’approprier le genre du thriller noir.

Time Between Dog and Wolf se révèle finalement être un succès, et Lee Joon Gi reçoit de nombreux éloges pour son excellente performance dans ce rôle ambigu, auquel il prête un mélange de fougue et de sang-froid très rafraîchissant. Mieux, avec ses nombreuses scènes d’action et ses élans romantiques, Lee Soo Hyun permet enfin à l’acteur de chasser pour de bon le fantôme de Gong Gil et de repartir sur de nouvelles bases.

Iljimae : le justicier masqué

Drama : Iljimae
Diffusé sur SBS entre le 21 mai et le 24 juillet 2008.

Après le succès de Time Between Dog and Wolf, Lee Joon Gi continue dans le registre de l’action avec Iljimae, un drama réalisé par Lee Yong Seok et écrit par Choi Ran. L’histoire, qui plante son décor dans la Corée du XVIIème siècle, s’inspire d’un manhwa de Ko Woo Young publié entre 1975 et 1977, et qui a connu plusieurs adaptations.

Avec ce choix de carrière, Lee Joon Gi réalise un vrai coup de maître : Iljimae s’impose comme un classique instantané du sageuk et lui permet de montrer de multiples facettes de son jeu avec un rôle de héros masqué qui vole aux riches pour donner aux pauvres.

A la lumière du jour, Iljimae est connu sous le nom de Yong-I, un bon à rien immature et un peu voyou dont la personnalité truculente permet à Lee Joon Gi de démontrer ses talents dans la comédie. Haut en couleurs dans les scènes de pitrerie, son jeu d’acteur est d’une étonnante sobriété dès lors que le personnage revêt le costume sombre d’Iljimae. Ce dernier apparaît comme un héros redoutable, charismatique et mélancolique, dont les actions sont motivées aussi bien par la vengeance que par l’envie de justice sociale.

Le scénario de Choi Ran s’avère très ingénieux, puisqu’il laisse le temps à Yong-I de créer le personnage d’Iljimae sous nos yeux – son costume, notamment, est ajusté au fur et à mesure des péripéties auxquelles il est confronté. Sa réputation d’idiot du village devient le camouflage idéal pour lui permettre de développer cette identité secrète, celle d’un Robin des Bois de l’ère Joseon.

La dualité du personnage et ses bouleversements intérieurs sont magnifiquement exprimés par Lee Joon Gi, qui passe d’une humeur à l’autre avec une étonnante facilité, démontrant ainsi toute la versatilité de son jeu.

Enfin, Lee Joon Gi révèle une magnifique alchimie avec plusieurs des acteurs du drama, à commencer par Lee Moon Sik dans le rôle de son père adoptif et Han Hyo Joo en bourgeoise romantique éprise de justice.

Le drama Iljimae est aussi l’occasion, pour Lee Joon-Gi, de confirmer sa position de star d’action en Corée du Sud à travers des scènes d’action épiques dont certaines ont beaucoup marqué le public – la scène d’’introduction de l’épisode 1, la capture du criminel dans l’épisode 14. Une fois encore, Lee Joon Gi réalise ses propres cascades, qu’il s’agisse des scènes d’arts martiaux, des courses-poursuites sur les toits ou des scènes impliquant du feu ou de l’eau.

« J’aime particulièrement tourner les scènes d’action avec des arts martiaux », confie-t-il lors d’une interview à la chaîne sino-américaine New Tang Dynasty (E-star, interview du 05-07-2009). « Sous certains angles de caméra, je voulais faire ressortir le personnage à travers l’action, quitte à le payer en me blessant. Je pense que cette confiance en moi vient de la responsabilité que je ressens vis-à-vis du public. »

Le public a visiblement reçu le message, puisque le dernier épisode d’Iljimae a atteint 31% d’audience. Aujourd’hui encore, l’interprétation de Lee Joon Gi demeure la référence pour ce personnage. Et Iljimae l’un des rôles les plus iconiques de sa carrière.

Eun Oh : le fonctionnaire medium

Drama : Arang and the Magistrate
Diffusé sur MBC entre le 15 août et le 18 octobre 2012.

Le départ de Lee Joon Gi au service militaire en 2010 s’avère chaotique puisqu’il doit abandonner simultanément le film Grand Prix, dont il a déjà tourné la moitié des scènes, ainsi que le premier rôle du drama Faith – qui sera dévolu en second choix à Lee Min Ho. Par ailleurs, son dernier drama, Hero, diffusé en 2009, s’est révélé être un échec en termes d’audience.

De retour à la vie civile en février 2012, l’acteur sécurise par conséquent rapidement sa position avec un nouveau drama dans le genre qui lui a toujours porté chance : le sageuk.

Lee Jun Ki dans Arang and the Magistrate

Dans Arang And The Magistrate, dirigé par Kim Sang Ho, il endosse ainsi le rôle d’un officiel du gouvernement de l’ère Joseon qui a pour particularité de voir les fantômes, et qui s’éprend d’une belle revenante jouée par Shin Min Ah. Le tournage de ce drama historico-fantastique mâtiné d’horreur débute en mai 2012, pour une diffusion prévue sur MBC à la fin de l’été.

Si Lee Joon Gi se montre particulièrement à l’aise avec les codes du drama historique, et notamment son parler et sa gestuelle très spécifiques, le rôle du fonctionnaire Eun Oh représente une évolution dans sa carrière lorsqu’on le compare avec les précédents.

Connu pour son jeu émotionnel, sa passion, voire son exubérance (les premiers épisodes d’Iljimae et de Hero en sont de bons exemples), il livre dans Arang And The Magistrate une interprétation plus intériorisée. Le personnage n’est pas un héros ou un agent secret, mais un homme ordinaire, un peu couard, souvent psychorigide, qui apprend peu à peu à se battre pour les autres et à prendre ses responsabilités dans la société.

Dans les scènes romantiques, Lee Joon Gi confère à Eun Oh une attitude coincée qui s’avère particulièrement savoureuse face à sa partenaire mutine. Ce qui ne l’empêche pas de délivrer comme à son habitude d’excellentes scènes d’action, où il montre notamment ses talents en taekwondo, comme dans ce combat face à Han Jung Soo au début de l’épisode 11.

Enfin, il confirme qu’il porte le hanbok comme personne, et s’impose rien moins que comme l’acteur coréen qui porte le mieux la tenue de magistrat de l’ère Joseon.

Sans être un carton d’audience, Arang And The Magistrate réalise un score honorable et permet à Lee Joon Gi de gagner de nouveaux fans, conquis par son interprétation originale et attachante.

Wang So : le prince ténébreux

Drama : Moon Lovers: Scarlet Heart Ryeo
Diffusé sur SBS entre le 29 août et le 1er novembre 2016

Le personnage de Wang So représente un paradoxe dans la carrière de Lee Joon Gi : il s’agit de l’un de ses rôles les plus iconiques et les plus adulés, et pourtant, contrairement à The King and the Clown et à Iljimae, le drama Moon Lovers: Scarlet Heart Ryeo s’est avéré être un échec commercial.

Après des dramas de qualité mais au score d’audience décevant (Two Weeks, Gunman in Joseon) ainsi qu’un franc échec commercial et artistique (Scholar Who Walks The Night), Lee Joon Gi reçoit plusieurs prix d’interprétation, mais peine à trouver une nouvelle direction à sa carrière. Fin 2015, il s’offre d’ailleurs une excursion hollywoodienne dans Resident Evil: The Final Chapter, où il impressionne sa partenaire Milla Jovovich avec ses scènes d’action. Le film sortira en janvier 2017 aux Etats-Unis.

Le casting de Lee Joon Gi en tête d’affiche de Moon Lovers: Scarlet Heart Ryeo démontre toutefois que son aura demeure intacte en Corée du Sud. Diffusé en 2016, cet ambitieux drama situé à l’aube de l’ère Goryeo est en effet l’adaptation coréenne d’un roman chinois qui a déjà été décliné en Chine sous forme d’une série TV à succès. Il y interprète le personnage de Wang So, quatrième prince redouté d’une large fratrie en lutte intestine pour la conquête du trône.

Moon Lovers: Scarlet Heart Ryeo est l’occasion pour Lee Joon Gi de renouer enfin avec un rôle à la hauteur de son incroyable talent, huit ans après Iljimae. Prince mal-aimé et habité par la vengeance, Wang So est un homme à la fois dangereux, presque monstrueux, mais aussi étrangement émouvant, auquel l’acteur prête un charisme tout en démesure qu’on ne lui connaissait pas jusqu’alors.

Dans la première partie de la série, notamment, chacune de ses apparitions colle le frisson, nous plongeant dans le même trouble que l’héroïne Hae Soo jouée par IU. Il exprime ensuite avec finesse les nuances de son personnage à mesure que celui-ci s’adoucit ou se montre à l’inverse plus menaçant.

L’effet Moon Lovers ne se fait pas attendre. Tandis que les scores d’audience médiocres des épisodes se succèdent en Corée, le drama cartonne sur la plateforme chinoise Youku, atteignant le nombre faramineux de 2 milliards de vues fin octobre 2016, chaque épisode étant visionné au moins 100 millions de fois. Il poste pour l’occasion un message vidéo de remerciement à l’attention de ses fans internationaux sur son compte instagram.

Lee Joon Gi est également désigné au début novembre comme l’acteur coréen dont l’apparition télévisée crée le plus de buzz. Fort de cette énorme popularité, il empoche ensuite trois prix aux SBS Drama Awards 2017 : le prix de la Hallyu Star, de la Top Ten Star, et du Meilleur Couple avec IU.

A ce jour, Wang So demeure indéniablement l’un des rôles les plus marquants et les plus passionnants de la carrière de Lee Joon Gi.

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Bong Sang Pil : l’avocat au sang chaud

Drama : Lawless Lawyer
Diffusé sur tvN entre le 12 mai et le 1er juillet 2018

En endossant le costume de Bong Sang Pil dans le drama juridique Lawless Lawyer, Lee Joon Gi renoue pour de bon avec le succès d’audience qui lui a tant manqué ces dernières années.

Ce n’est sans doute pas un hasard si ce drama charnière est dirigé par Kim Jin Min, le réalisateur qui avait redonné un nouveau souffle à sa carrière en 2007 avec Time Between Dog and Wolf. La série Lawless Lawyer est aussi la deuxième que l’acteur tourne pour la chaîne câblée tvN, après Criminal Minds en 2017.

Avec son tempérament téméraire, son sens de la justice et son goût pour la baston, Bong Sang Pil est un personnage qui semble écrit sur mesure pour Lee Joon Gi.

Il semble ainsi plus à l’aise que jamais, se montrant tour à tour charmeur, arrogant et redoutable face à ses ennemis. Or ces derniers sont de taille, à commencer par Choi Min Soo, poids lourd du cinéma et des dramas coréens, avec lequel Lee Joon Gi s’entendra très bien tout au long du tournage de Lawless Lawyer malgré son appréhension initiale.

Il affiche aussi une excellente alchimie avec l’actrice Seo Ye Ji, qui s’impose alors rapidement comme sa meilleure partenaire féminine depuis ses débuts.

Le rôle de Bong Sang Pil permet aussi à Lee Joon Gi de montrer ses talents en arts martiaux, et notamment ceux qu’il a acquis durant les mois précédents à l’occasion d’un entraînement rigoureux en jujitsu. Il affiche une souplesse et une rapidité impressionnantes lors de ses scènes de combat, des qualités en parfait accord avec la personnalité pleine de surprise de Sang Pil.

A la fois succès d’audience et succès critique, Lawless Lawyer apparaît comme la série de la nouvelle chance pour Lee Joon Gi. Il s’agit aussi de l’un de ses dramas les plus décontractés et distrayants.

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Baek Hee Seong : le père de famille tourmenté

Drama : Flower of Evil
Diffusé sur tvN entre le 29 juillet et le 23 septembre 2020

Flower of Evil est le dernier drama en date de Lee Joon Gi, dont le jeu d’acteur a reçu les louanges de la critique comme du public. Il faut dire qu’il se lance un nouveau défi avec le personnage ambigu de Baek Hee Seong, qui nous est présenté dans le premier épisode comme un homme au passé douteux, voire comme un potentiel psychopathe.

Do Hyun Soo / Baek Hee Sung

Aux yeux de son épouse Cha Ji Won (Moon Chae Won), inspectrice de police, Baek Hee Seong est un simple artisan métallurgiste et surtout un bon père de famille pour leur fille Eun-Ha. Nous découvrons bientôt que Baek Hee Seong s’appelle en réalité Do Hyun Soo et qu’il est le fils d’un tueur en série, dont il est soupçonné d’être le complice. Il souffre en effet d’une pathologie rare : il ne ressent pas d’émotions, ce qui l’oblige à feindre ses réactions envers ses proches. Mais sa psychologie est-elle aussi simple ?

D’une grande sensibilité, la performance de Lee Joon Gi permet au personnage de gagner en relief tout au long de la série. A mesure que Hyun Soo est poussé dans ses retranchements, sa face sombre et sa part de lumière se révèlent avec subtilité, amenant le spectateur à s’interroger sur son rapport à sa famille, ses relations conjugales avec son épouse et les sentiments que lui inspirent son propre passé.

Flower of Evil

« Je devais exprimer les situations compliquées que Do Hyun Soo affronte et les émotions variées qu’il ressent », confie Lee Joon Gi au magazine Women’s Weekly (interview du 01-10-2020), « J’ai donc réfléchi dans le détail à ses expressions faciales, ses réactions, mais aussi au style du personnage en termes d’apparence. »

Les scènes dramatiques entre Lee Joon Gi et l’actrice Moon Chae Won font partie des plus belles réussites du drama. Les deux acteurs, qui s’étaient à peine croisés dans le décevant Criminal Minds, révèlent une alchimie exceptionnelle dans les scènes les plus mélodramatiques – la scène de ménage bouleversante de l’épisode 9, les aveux dans la rue dans l’épisode 11.

Moon Chae Won et Lee Joon Gi

Flower of Evil est le rôle de la maturité pour Lee Joon Gi, celui qui lui permet de se fondre dans la peau d’un homme aspirant à une vie ordinaire. L’acteur reste cependant fidèle à lui-même avec ce personnage complexe, parfois imprévisible, et qui lui va comme un gant.

Lire notre avis détaillé sur les deux premiers épisodes du drama

Lire la critique complète du drama

Et vous, quel est votre rôle préféré de Lee Joon Gi ? N’hésitez pas à partager vos impressions sur ses personnages en bas de page.

Retrouvez aussi le premier article de notre série de portraits d’acteurs : Yang Se Jong en 6 répliques.

Caroline & Elodie Leroy

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